Le passage de la frontière Pérou -Equateur a été un peu particulier. C’est d’abord un passage ouvert, c’est à dire sans formalités pour les frontaliers.
Mes formalités de sorties Pérou de déroulent rapidement dans la convivialité, étant le seul étranger, je passe le pont puis le tampon d’entrée Equateur sur mon passeport arrive aussi très facilement.
Pour les formalités de douanes, je suis accueilli par une douanière fort jolie et sympathique pour remplir le formulaire d’importation provisoire de véhicule à moteur, document obligatoire pour circuler dans la plupart des pays d’Amérique latine. Très pointilleuse, cette charmante dame a voulu chercher à comprendre notre document national d’enregistrement de véhicule appellé communément ” Carte grise”.
Pour mémoire, ce papier ( le mien agé de 8 ans, devenu une loque après maintes manipulations interrogatives de douaniers et zélés policiers) est une fois déplié composés côté verso de lettres et de chiffres plus ou moins bien alignés, côté recto d’une liste d’index ayant pour but d’expliquer la signification des dits chiffres et lettres du verso, le tout dans la langue de Victor Hugo.
En premier, cette charmante dame cherchait un numéro d’enregistrement du document en plus du numéro d’immatricution. La marque du véhicule n’apparait pas sur mon document, mais c’est le type “XR” en l’occurrence qui a été imprimé à la place, avec vérification de la marque in situ sur le véhicule.
Le point d’orgue été atteint quand il a fallu expliquer dans la langue de Cervantes que le numéro moteur indexé ( D.2 .1) était libellé côté recto ” Code national d’identification du type en cas de réception CE” et tenter de lui expliquer les turpitudes écervelées de nos technocrates qui ont inventé et rédigé notre fameuse “carte grise”.
D’un air affligé devant la complexité un tel document, elle est allée prendre en photos les numéros de châssis, moteur et plaque d’immatriculation, et a fini par imprimer et tamponner le précieux document d’importation. Et dans la bonne humeur, les douaniers ont tenu à me prendre en photo.
Molière à notre époque, en plus des Plaideurs et du Misanthrope aurait certainement ajouté les Technocrates.
Ou, si la Technocratie avait été discipline olympique, assurément nous eussions remporté la médaille d’or tous les 4 ans !!!!!!
Mais le soir même, je pouvais enfin rejoindre Françoise à Cuenca, lieu convenu de notre rendez vous.
Super Beubeu.
toujours ravi de lire tes aventures !
alors continue comme ca et bonne poursuite de votre voyage en duo 😉
Bonjour les amis. Très bon voyage à tous les 2. Profitez bien de votre aventure. Nous pensons bien à vous. Gros bisous de nous tous. Ethan est en pleine forme, nous lui avons acheté des chaussures de marche car maintenant nous faisons des randos de 6 km et il marche comme un chef.
salut Yves,
Incroyable, Tu t’ai carrément fait draguer par une charmante douanière…
Fallait lui parler avec les mains ou exiger une fouille complète pour lui prouver ta bonne foi!
Allez , profitez bien de votre séjour ensembles.
Bises
Eric