Namaste*
(* bonjour)
English version at the bottom
Le passage frontière est assez surprenant, libre circulation des biens et des personnes entre les 2 pays, le tout en pleine ville, les bureaux douaniers étant cachés par toute une vie commerciale, on peut passer d’un pays à l’autre sans s’en apercevoir. Mais progressivement la densité de circulation diminue, la montagne et les paysages verdoyants apparaissent, la circulation est redevenue plus civilisée.
Le quart d’heure Népali : Nous vivons sans heure évidemment, mais nous avions remarqué la première semaine un petit décalage entre notre pendule de bord ( un compteur VTT) et les horloges que nous pouvions observer un peu partout dans les commerces et les restaurants, sans y prêter plus d’attention. 2 semaines après être rentrés au Népal, en regardant de près mon GPS, et plus particulièrement la fonction décalage horaire, je m’aperçois que le Népal n’est pas à la même heure que l’Inde, mais décalé d’un quart d’heure en avance ! Donc, on récapitule, décalage horaire de l’Inde avec l’Europe occidentale heure d’été – 4h 30, le Népal – 4h 45, c’est pourtant simple, non ?
Autre précision, ici le dimanche, c’est samedi.
Pokhara, 2ème ville du Népal est située près d’un lac avec comme activité principale le tourisme sportif, trek, parapente avec vol en duo, rafting, kayak, canoë, canyoning. Nous nous y poserons quelques jours pour nous remettre des 2 mois de vie trépidante indienne.
Le temps est couvert, mais nous faisons une incursion sur le trek des Annapurna. Une piste va maintenant jusqu’à Muktinat. Petit arrêt à Tatopani où nous nous séparons pour 2 jours .Françoise reste à buller dans les sources d’eaux chaudes pendant que Yves continue jusqu’à Muktinat en moto sur un vrai parcours tout terrain vers la vallée du Mustang. Montée à pied vers le col de Thorung La à 5200 m sur le parcours de trek du tour des Annapurna.
Rencontre avec des troupeaux de moutons et chèvres qui descendent vers la vallée pour être achetés et sacrifiés pour la fête de Daishen une des plus importante du Népal .Les bus a cette occasion seront surchargés a l’intérieur et a l’extérieur nous aurons même une pénurie d’essence dans une vallée retirée .
L’architecture Newar est très belle et le tourisme permet de garder quelques maisons traditionnelles transformées en hôtels ou restaurants comme le village de Bandipur entre Pokhara et Katmandu.
Katmandu, la circulation redevient un peu plus dense mais les népalais sont plus civiques que les Indiens et cela se passe mieux. Nous avons trouvé notre hôtel en plein centre de KTM D’un seul coup grâce au sens aigu de l’orientation du conducteur et du GPS.
Départ du trek pour le Langthang, région limitrophe du Tibet au nord de Katmandou ; une journée de moto (ou plutôt d’enduro) est nécessaire pour Syabrubesi à 140 km, village de départ du trek. Notre appareil photo a eu la bonne idée de tomber en panne la veille du départ, mais nous avons quand même quelques clichés de trekkeurs de rencontrés ; mille merci à eux. L’accès aux zones de trek est contrôlé par des militaires et l’équivalent de nos gardes forestiers, en raison de la proximité du Tibet. Nous marchons dans un parc national et nous devons avoir une autorisation d’accès et un permis de trek, démarches réalisées au préalable à Katmandou. Mais lors des contrôles, oh surprise, on me demande aussi mon permis de conduire, document jamais réclamé depuis mon départ d’Avignon. Sachant que la plupart de nos affaires sont restées en ville, je présente ma carte grise à chaque contrôle en lieu et place du papier rose ! Ce trek d’une semaine nous a fait le plus grand bien, de 1300 à 4600 m. malgré un temps un peu nuageux et même quelques averses, nous avons pu approcher et observer quelques 6000 et 7000. Et aussi réaliser que cette activité au Népal est un véritable business. On ne risque pas de se perdre parmi quelques dizaines, voire centaines de randonneurs quotidiens, style chemin de Saint Jacques, GR 20 ou tour du Mont Blanc en haute saison ! Néanmoins, la beauté, variété des paysages et la découverte des villages restent exceptionnels.
Thamel, quartier de Katmandou est le lieu de rendez vous et de passage des voyageurs, trekkeurs et routards, même si les seventies et ses hippies sont loin derrière. Chaque grande ville des pays bon marché possède le sien, Kao San Road à Bangkok, Anjuna à Goa, Paharganj à Delhi, etc…Partout les règles y sont les même, on y croise une faune identique, la considération d’être un sac de roupies de la part des commerçants, mais on peut y trouver tout le bonheur des besoins du voyageur : Agence de voyage, internet café, de quoi faire laver son linge, se loger et se restaurer, cuisine indienne, chinoise, tibétaine, italienne, mexicaine et autres, bars et boites de nuit, inévitables marchands d’artisanat, banques et changeurs d’argent, massages et salons de bien être, cireurs de chaussures (gros besoins avec la boue), taxi et rickshaw, articles de sports, et aussi de l’herbe qui fait rire et le repos du guerrier. Nous y serons restés en tout presque 2 semaines, pas vraiment à cause du lieu attractif, mais de la proximité de notre agent d’expédition de la moto.
En cherchant à faire nettoyer la moto à Pokhara, nous rencontrons Bernhard, motard Autrichien en BMW qui voyage depuis un an et demi, par un parcours presque similaire. Il veut aussi passer vers la Thaïlande. En effet les voyageurs terrestres en Asie butent sur 2 pays infranchissables, mais pourtant ouverts au tourisme, le Tibet et le Myanmar ; ces 2 dictatures Chinoises et Birmanes refusent les véhicules individuels étrangers. La solution la plus courante est de charger les motos par avion à partir de Katmandou vers Bangkok. C’est ce que nous allons faire ensemble pour diminuer les frais. Une agence de cargo fret nous organise la mise en caisse, les formalités de douane et d’expédition, les motos voleront ainsi le même jour que nous vers la Thaïlande.
Une fois de plus frustrés de ne pouvoir rester plus longtemps au Népal, nous aurions bien aimé marcher et approcher quelques sommets, mais on doit aussi avancer, et puis la température fraiche des soirées d’automne nous pousse aussi vers la chaleur.
Katmandou, 1er novembre 2010
L’astuce du jour:
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English version
The border crossing is pretty amazing, free movement of goods and people between the 2 countries, all in the city, the customs offices being hidden by a commercial life, we can move from one country to another without s’ noticing. But gradually the traffic density decreases, the mountains and verdant landscapes appear, traffic returned to more civilized.
A quarter of an hour Nepali: We live without a time obviously, but we noticed the first week a small gap between our clock edge (mountain bike speed meter) and the clocks that we could observe around the shops and restaurants, without paying more attention. 2 weeks after entering Nepal, looking closely at my GPS, and more specifically the time difference, I realize that Nepal is not at the same time as India, but lagged one quarter time in advance! So, it summarizes, India time difference with Western Europe Summer Time – 4hrs 30, Nepal – 4 hours 45, it is simple enough, right?
A further detail, here Sunday is Saturday.
Pokhara, Nepal’s second city is located near a lake with main activity sports tourism, trekking, paragliding flight with a duet, rafting, kayaking, canoeing, canyoning. We will stay here a few days to recover from two months of hectic life in India.
The weather was overcast, but we make a foray into the Annapurna trek. A track is now up Muktinat. Short stop in Tatopani where we separate for 2 days. Francoise bubbled in the hot springs while Yves continue on real off road track to the valley of Mustang. Climb on foot to the pass of the Thorung to 5200 m on the way of the Annapurna trek.
Meeting with herds of sheep and goats that descend into the valley to be purchased and sacrificed for the feast of Daishen one of the largest in Nepal. Buses on this occasion will be overloaded inside and outside. We had even a shortage of gasoline in a secluded valley.
Newer architecture is beautiful, and tourism keeps some traditional houses converted into hotels or restaurants like the village of Bandipur between Pokhara and Kathmandu.
Kathmandu, traffic becomes a little denser but the Nepalese are more civil than the Indians and it goes better.
Starting the trek to the Langthang region bordering Tibet to the north of Kathmandu, a day of riding (off road) is necessary for Syabrubesi 140 km, village at the start of the trek. Our camera had the good idea to crash the day before departure, but we do have some shots given by some trekkers, a thousand thank you to them. Access to areas of this trek is controlled by the military and the equivalent of our rangers, because of the proximity of Tibet.
To trek in the national park we must have a permit to enter the national park and another one to trek, steps undertaken prior to Kathmandu. But during the controls, they also wonder my driver’s license, document never claimed since my departure from Avignon. Knowing that most of our stuffs remained in town, I present my French registration vehicle card at each control instead of my driving license! This 8 days trek starting from 1300 to 4600 m. despite the weather being a little cloudy and even a few showers, we were able to approach and observe some 6000 and 7000. And also realize that this activity in Nepal is a real business. We will not get lost as a dozens or even hundreds of walkers follow daily the same path as you We have the same in our country: Saint Jacques way , Tour du Mont Blanc ,GR20 in peak season! Nevertheless, the beauty, variety of landscapes and discover the villages remain exceptional.
Thamel district of Kathmandu is the meeting point and passage of travelers, trekkers and backpackers on the planet. Every great city has cheap countries hers, Kao San Road in Bangkok, Anjuna in Goa, Paharganj in Delhi, etc … Throughout the rules are the same, we came across a similar fauna, the consideration to be a bag rupees from traders, but you can find all the happiness of the needs of Traveler: Travel, internet cafe, enough to wash clothes, housing and dining, Indian, Chinese, Tibetan, Italian, Mexican and other bars and nightclubs, inevitable crafts vendors, money changers and banks, massage parlors and wellness, shoeshine boys (big needs with mud), taxi and rickshaw, sporting goods, also the grass laughing and the rest of the warrior. We’ll be kept in almost every two weeks, not really because the place attractive, but the proximity to our shipping agent of the bike.
In seeking to clean up the bike in Pokhara, we met Bernhard, Austrian motorcyclist traveling with a BMW for a year and a half, almost like our way. He also wants to move to Thailand. Indeed, travelers on Asian land about 2 countries impassable, yet open to tourists, Tibet and Myanmar; these two Chinese and Burmese dictatorships deny foreign individual vehicles. The most common solution is to load the bikes by plane from Kathmandu to Bangkok. That’s what we do together to reduce costs. A cargo freight agency organize us crating, custom clearance and shipping, motorcycles fly the same day as us to Thailand.
Once again frustrated at not being able to stay longer in Nepal, we would have liked to walk and approach some summit, but we must also advance, and then the temperature of the cool autumn evenings is also pushing us toward the heat.
J’étais en voyage avec vous. Un rève! Je vous souhaite une bonne continuation. Je pense souvent à vous.
Bisous
Esther