La Sibérie

Ce qui ne devait être qu’une traversée, une destination vers le Pacifique, par sa connotation péjorative due au climat et à son histoire s’est avérée un véritable voyage et une belle découverte.
La plupart des voyageurs rencontrés traversant à fond, style ” moto – bouleaux -dodo “, en parfois moins d’une semaine. Alors que nous avons mis presque 3 semaines pour parcourir ces 4000 km en visitant et flanant.
Mais auparavant, nous prenons quelques jours de vacances ( si, si,) au bord du lac Baikal , servis par une merveilleuse météo de fin d’été, bivouacs sur les plages et baignades, difficile d’imaginer que dans quelques mois, les camions le traverseront sur 2 m de glace.

English translation at the very end.

Hasard d’une de nos belles rencontres ; en sortant de Mongolie, Gérard , ancien journaliste à France Inter et grand connaisseur de la Sibérie était à la frontière accompagnant un groupe. De la discussion, il nous offre son livre ” La Transibérienne en solitaire ” qui sera notre fil conducteur pendant ce voyage.
Nous enchainons sur la fameuse Transibérienne, route reliant Moscou à Vladivostok pour un marathon de près de 4000 km, entrecoupés d’arrêts dans des sortes de motels, tenus par des vieilles babouchkas aussi accueillantes qu’une porte de prison, ou chaleureusement accueillis par des bikers post, une sorte de réseau de motards qui ouvrent leur portes où nous avons passés des soirées mémorables , dégustant des vins et des alcools de fruits locaux.
Découverte des villes, monuments, et des relais routiers, sortes de complexes motels-stations services-épiceries, pour les routiers principalement
La transibérienne ne traversant aucune ville ou village, nous avons fait quelques détours culturels ou touristiques, ne manquant pas une croisière sur l’Amour, un grand fleuve séparant la Chine de la Russie. Cette route suit la non moins fameuse voie ferrée éponyme, nous avons pu suivre des trains lourdement chargés de charbons et de containers, et les voyageurs dans les gares.
Et enfin Vladivostok, qui n’a rien d’une ville du bout du monde, mais au contraire très moderne, vivante et cosmopolite. Et un petit détour sur notre élan jusqu’à la frontière triple, Chine, Corée du nord, Russie, le point extrême sud de la Russie orientale, à la même latitude que Perpignan ; Retour de la chaleur après quelques jours de pluie et froid ……sibérien, et des bivouacs et baignades sur les plages de la mer du Japon. Après être passés par les lieux de la planète les plus éloignés de la mer, c’est vraiment appréciable.
La dernière photo représente un résumé de nos zig zag GPS entre Avignon et Vladivostok, soit environ 28 000 km en 5 mois de voyage.

 

Siberia

What we were expecting to be a crossing, a destination to the Pacific, with its pejorative connotation due to the climate and its history turned out to be a real journey and a beautiful discovery.

Most of the travelers we met were crossing very fast, style daily routine “bike-eat-sleep”, sometimes in less than a week. While we spent almost 3 weeks to cover these 4000 km by visiting and flanking.

But before Siberia, we take a few days of vacation (yeah yeah !) on the edge of Lake Baikal, served by a wonderful weather at the end of summer, bivouacs on the beaches and swimming, difficult to imagine that in a few months, trucks will cross it above 2m of ice.

 

Chance of one of our beautiful encounters : when he left Mongolia, Gérard, a former journalist on France Inter Radio and with a great knowledge of Siberia, was at the border accompanying a group. From the discussion, he offers us his book “The Transiberian alone” which was our guide during this trip.

We continue on the famous Trans-Siberian highway connecting Moscow to Vladivostok for a marathon of almost 4000 km, with stops in motels, owned by old babushkas as welcoming as a prison door, or warmly welcomed by bikers post, a sort of network of bikers who open their doors, where we spent memorable evenings tasting wines and local fruit spirits.

Discovery of cities, monuments, and truck stops, sort of complex motels-gas station-groceries, for road drivers mainly.

As the transiberian is not crossing any city or village, we made some cultural or touristics detours, not missing a cruise on the Love, a big river separating China from Russia. This road follows the no less famous railway track of the same name, we were able to follow trains heavily loaded with coals and containers, and travelers in train stations.

And finally, Vladivostok, which is not a city at the end of the world, but rather very modern, lively and cosmopolitan. A little detour on our way to the triple border, China, North Korea, Russia, the southernmost point of Eastern Russia, at the same latitude as Perpignan; Return of warmer temperatures after a few days of rain and “Siberian” cold, bivouacs and swimming on the beaches of the Sea of Japan. After passing through the places on earth furthest from the sea, we really appreciated.

The last photo is a summary of our zigzag GPS between Avignon and Vladivostok, about 28 000 km in 5 months trip.

2 réflexions sur “La Sibérie”

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