Argentine, vers le retour

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Il était une fois un motard Argentin qui rêvait de voyages. Avec le régime des Généraux de l’époque, ce n’était guère possible, alors Jorge a décidé de voyager par procuration et d’accueillir chez lui tous les motards voyageurs. Ainsi est née La posta del viajero en moto , ” l’écurie du voyageur à moto “. Les hôtes campent dans le jardin, et un petit local très simple permet de se réunir et de bricoler. Lieu ouvert depuis plus de 20 ans, des centaines (?) de voyageurs à moto du monde entier sont passés ici. Jorge est intarissable sur toutes les histoires qu’il a entendues et vécues. Le drapeau national des hôtes de passage est hissé en haut du mat. Et les copains du club local passent aussi nous saluer, pour terminer la soiree par bel asado, un barbecue local.

Et voici un autre conte de moto.

Il etait une fois une moto qui ne voulait passer le cap des 100 ooo km.

Au km 99 780, une soudaine baisse de puissance apparait suivie d’un arrêt moteur définitif quelques km plus loin. Grand moment de solitude du conducteur en panne au bord de la route en se doutant que ca pourrait bien être grave. Moment interrompu par un automobiliste qui se propose de me prendre en remorque jusqu’à un atelier de mécanique moto.

Diagnostique de manque de compression, confirme deux heures plus tard par le démontage du moteur, verdict : une soupape cassée. Aie aie aie, comment trouver ce type de piece, sachant que la plupart des motos locales sont des 125 cc d’origine chinoises, rares sont les grosses cylindrées, surtout en modèles tout terrain, bien que ma moto aie été un peu commercialisée en Argentine, j’en ai croise une ou deux. Je commence a envisager toutes sortes de solutions pour rejoindre Buenos Aires qui est le départ de mon vol de retour dans 2 semaines, en me doutant que je risque d’être immobilisé assez longtemps.

Démarches téléphoniques d’Alejandro, le mécanicien qui va aussi jusqu’à rechercher des modèles équivalents dans les pieces automobiles, pour que le soir il me dise: ” Peut être demain ” en restant très laconique.

Le lendemain, a 11 heures du matin, une grande fumee blanche sort du pot d’échappement de la moto, pendant que la foule de fidèles massée sur la place San Pedro, a l’entrée de l’atelier s’ecrie:

” HABEMUS SOUPAPAS, HABEMUS SOUPAPAS” *

Cela s’est passe le 14 mars, jour de l’élection du pape Argentin Francisco !!!!!

* En latin dans le texte, ” Nous avons des soupapes, nous avons des soupapes “

 

Ce voyage en Amerique du sud se termine, la moto est rangée dans un garage a Colonia en Uruguay, en face Buenos Aires ( 3 h de ferry) pour des raisons douanières.

La suite l’année prochaine, mais cette fois ce sera dans des pays chaud !

A très bientot les amis, merci pour vos messages et commentaires, Francoise m’attend.

English version

Argentina, to back home

He was once an argentine biker who dreamed of traveling. With the military regime of the era, it was hardly possible , so Jorge decided to travel by proxy and welcome home all bikers travelers. Thus was born the Posta del Viajero Motorcycle, “the stable of motorcycle travelers.” The camping ground is in his private garden, and a very simple room allow to join together and to tinker. The place has been open for more than 20 years, hundreds(?) of motorcycle travelers around the world passed by. Jorge is inexhaustible on all the stories he has heard and experienced. The national flag of passing guests is hoisted on top of the mat. And friends of the local club also go greet us, and spend the evening around a nice Asado, a kind of barbecue party.

And here’s another motorbike tale :

Once there was a bike which did not want to go through the 100 ooo km line.

At 99,780 km, a sudden loss of power appears followed by a definitive engine stop a few miles later. Great moment of solitude for the driver, on the side of the road suspecting that it could be serious . When interrupted by a motorist who offers to take me up in his trailer toward a bike mechanics workshop.

Lack of compression diagnostic, confirmed two hours later by disassembling the engine, verdict: a valve is broken. Ouch, how to find this type of piece, knowing that most local bikes are 125 cc from China, few big bikes, especially road models, although my bike have been a little commercialized in Argentina, I have seen one or two. I started to consider all kinds of solutions to reach Buenos Aires, as the departure of my flight is 2 weeks later, suspecting that I may be immobilized for quite a long time.

Alejandro gave a few phone calls, the mechanic was trying to find equivalent models in automotive parts, and in the evening says : “Maybe Tomorrow”, staying very laconic.

The next day at 11 am, a big pot of white smoke went out of the bike exhaust , while the crowd of faithful gathered on San Pedro Square, at the entrance of the workshop, exclaims:

“HABEMUS SOUPAPAS, HABEMUS SOUPAPAS” *

That happened on 14 th March, the election day of argentine Pope Francisco!!

* In Latin writted, “We h’ve got valves, we h’ve got valves “

 

This trip in South America is ending, the bike is a row in a garage at Colonia in Uruguay, in front of Buenos Aires (3 hrs ferry) for customs reasons.

Next year for a new journey, but it will be in hot countries!

See you soon my friends, thank you for your messages and comments, Francoise is waiting for me.

2 réflexions sur “Argentine, vers le retour”

  1. t’en déniches des gens et des coins super. ça fait du bien de consulter de temps en temps tes envois,
    bises à vous deux, Fanou

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