Ladakh

DJOULEE*
English version at the bottom
*(Salut en Ladakhi ou en Tibétain.)

C’est le mot le plus utilisé au Ladakh qui peut avoir aussi beaucoup de significations.

Apres avoir appris les inondations catastrophiques sur Leh et la région, nous avons visité l’Himalchal Pradesh, montagneux et verdoyant, pour ensuite monter progressivement vers le Nord. La route d’accès étant coupée par des glissements de terrain, une déviation (150 km) a été mise en place, ce qui nous a permis de rejoindre le Ladakh, par des pistes type « enduro », mais des paysages de montagne format XXL. Nous évoluons entre 3500 et plus de 5000 m d’altitude, vallées glacières, canyons, torrents, cascades, sommets enneigés, lacs d’altitudes, glaciers ont été le quotidien de nos rétines.

Pas de commentaires ni photos sur ce qui s’est passé à Leh, nos journaux « poubelles-émotions » le font très bien, par contre, les infrastructures touristiques n’ont pas été atteintes, les hôtels, guest houses, commerces, restaurants et agences de trekking attendent maintenant désespérément les touristes qui ont désertés à tord la région. C’est une des principales ressources économiques et réellement une seconde catastrophe sur une saison touristique très courte.
Le Ladakh étant majoritairement Bouddhiste et faiblement peuplé, nous n’avons pas l’impression d’être en Inde, mais plutôt au Tibet, « mais sans les Chinois » pour reprendre l’expression d’amis de Bagnols rencontrés par hasard lors de la visite d’un monastère.
Nous avons rencontrés aussi beaucoup de motards Indiens et Européens visitant la région en Bullet Royal Enfield, moto incontournable en Inde. La région est un « must » en matière de découverte en 2 roues (cyclistes y compris). Lors du passage d’un col à 5000, un groupe de motards Britanniques Indiens nous arrête ; ils ont besoin d’une vis particulière pour tenir le porte bagage, soumis à rude épreuve sur les pistes caillouteuses. En leur fournissant l’objet inattendu sous ces contrées, l’un des Indiens nous fait écouter sur son portable un morceau de « Louise Attack » qu’ils ont vu à Bangalore! Instant magique, un beau cadeau !
Etant à l’extrême nord de l’Inde, à 2 pas du Tibet (et non de la Chine!) , c’est une zone très militarisée ou des demandes d’autorisation d’accès sont nécessaires pour certaines vallées , avec des postes de contrôle réguliers.
Le retour s’effectuera par le même chemin, avec le même émerveillement et une petite variante par le lac Moriri, une visite de campements nomades, vivant d’élevages de Yaks et de chèvres Pashmina.
Nous venons d’apprendre que les cols franchis il y a quelques jours ont vus leurs premières chutes de neige. Biens contents d’être de retour dans des altitudes plus clémentes.

DJOULEE *
* (Hi in Ladakhi or Tibetan.)
This is the word most used in Ladakh which may also have many meanings.

After learning the devastating floods in Leh and the region, we visited the Himalchal Pradesh, hilly and green, then climb gradually to the north. The access road was cut off by landslides, a deversion (150 km) has been created, which allowed us to reach Ladakh by tracks such as “off road”, but mountain scenery XXL . We live between 3500 and 5000 m, glacial valleys, canyons, streams, waterfalls, snowy peaks, mountain lakes, glaciers have been our daily scenery.
No comments or pictures on what happened in Leh, our newspapers “trash-emotions” are doing very well, tourist facilities were still available, hotels, guest houses, shops, restaurants and trekking agencies are desperately waiting tourists who have deserted. This is a key economic resources and actually a second disaster on a very short tourist season.
Ladakh is predominantly Buddhist with a small population, we did not feel like being in India, but in Tibet, “but without the Chinese” in the words of Bagnols friends met by chance at the visit to a monastery.
We also met a lot of bikers Indians and Europeans visiting the region with Bullet Royal Enfield motorcycles . The region is a “must” for discovery on 2 wheels (including cyclists). When placing a collar 5000, a group of bikers British Indian stops us, they need a special screw to hold the rack, severely tested on gravel tracks. By providing the unexpected object in these countries, one of the Indians will play us a French song on his mobile phone by “Louise Attack” they saw in Bangalore! Magic moment, a great gift!
Bordering Tibet (not China!) the area is a highly militarized zone and required for access permit to visit some of the valleys, with regular check point.
The return will be the same way, with the same wonder and a small variant Moriri Lake, a visit to nomad camps, living on farms Yaks and Pashmina goats.
We just learned that the area crossed a few days ago have seen their first snowfall. Real happy to be back in warmer altitudes.

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